Qui sont-ils ? ( D à F ) - Ernest Olivié - Grande Guerre 14-18

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D

DAVID   Père bénédictin du 76 e   probablement DAVID Lucien Hippolyte né à Paris le 29 sept. 1875 – Prêtre  à l’Abbaye de Conques ( Belgique ) – Sergent au 36e R.I.T.  – chef Corps Franc de patrouilleurs volontaires en 1915 – adjudant – sous-lieutenant – Évacué pour blessure en 1916 – Démobilisé en fév. 1919 – 2 citations    cf. Lettre Estéveny du 07/04/17  
 

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DELAIRE  Antonius né le 30 nov. 1895 à Lachaux (P.de D.) – Séminariste – Mobilisé au 122e R.I. le 15 déc. 1914 – Caporal le 2 mai 1915 – 176e R.I. – 175e R.I. -  Caporal–fourrier le 6 mars 1918 – Deux blessures – 92e R.I. - Sergent le 2 août 1919 – Démobilisé le 15 sept. 1919 – Campagnes : Champagne en 1915 puis l’Orient : Monastir, Albanie, etc…  1 citation : Ordre 175e R.I. le 1er sept. 1918 «  Bon caporal-fourrier, ayant toujours eu une bonne conduite au feu. A été blessé deux fois dans l’accomplissement de son devoir. »      cf. 09/07/15, 18/09/15

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DELBÈS   Alphonse né le 30 mars 1881 à Asprières (12) – 2 ème classe au 322 e R.I. – Mort le 8 août 1915 à St-Rémy s/Bussy des suites de ses blessures.   : cf. 08/08/15

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DELCROS  Jean né le 6 oct. 1893 à Mabouzon ( 48) – Étudiant à Grugliasco ( Italie) – Mobilisé au 38 e R.I. le 1 er sept. 1915- Ne correspond pas au récit « Confrère de Rodez, du 3 e d’artillerie »  – Démobilisé le 4 sept. 1919 – 1 citation : Ordre du régiment 1918 : « Au cours des opérations du 30 sept. au 14 oct. 1918 a fait preuve de courage, d’entrain et de sang-froid en exécutant des patrouilles dangereuses. A contribué à assurer la liaison avec une unité voisine dans des circonstances particulièrement difficiles ».      cf. 07/01/16

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DELERY  Émile Armand Joseph né à St-Laurent-du-Levézou (12) le 19 sept. 1882 – Vicaire à St-Géniez-d’Olt (1914) – Mobilisé XVIe Sect. I.M., G.B.D./31 du 3 août 1914 au 4 mars 1919 -  Caporal – 2 citations : 1. Ordre 31 e D.I. le 4 mai 1915 : «  A montré le plus grand entrain, a fait preuve du plus grand dévouement en se dépensant lui-même et en encourageant ses hommes dans les opérations d’assainissement du champ de bataille. »  2. Ordre 16 e C.A. le 19 sept. 1917 : «  Caporal-brancardier ayant au suprême degré les sentiments de ses devoirs. En toutes circonstances, a fait preuve du plus grand courage et de l’abnégation la plus absolue. Très aimé de ses hommes, qu’il conduit par l’exemple et dont il a toute la confiance, il est un des agents d’exécution les plus précieux du G.B.D. A assuré les évacuations des blessés d’un poste régimentaire avec la plus grande célérité ; a fouillé le secteur dans tous les recoins pour y déceler les cadavres en vue de l’assainissement. »      cf. 24/04/17, 28/12/17

29/01/16, 17/02/16, 16/04/16, 22/04/16, 27/05/16, 07/07/16, lettre Estéveny du 12/07/16, 18/07/16, 28/07/16, 08/08/16, 18/08/16, 25/08/16, 01/08/17

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DOUZIECH Charles né le  27/01/1876 à  Castanet (12), 2 e classe au 322 e R.I., 19 e Cie, décédé de ses blessures le 15/07/15   à St-Rémy-sur-Bussy ( Marne ), cf. 27/07/15

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DOUZIECH Firmin né en 1884, beau-frère d’Ernest Olivié, époux de Louise, 2 enfants (  Jean et Louis),   soldat détaché à Capdenac,  mort le 14/01/1917 d’un accident de train à Capdenac (12)  cf. 05/01/16, 15/2/16, 06/06/16, lettre Clémence du 13/8/16, lettre Eugénie du 18/8/16, 01/11/16, lettre Tante Eugénie du 14/01/17, lettre Marius du 15/01/17, 18/01/17, 19/01/17, lettre Clémence du 20/01/17, lettre Marie du 21/01/17, lettre Baptiste du 22/01/17, lettre Eugénie du 24/01/17, lettre Louise du 27/01/17, lettre Clémence du 28/01/17, lettres de Louise du 04/02/17 et du 29/04/17, lettre d’Eugénie du 03/05/17

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DU CAMIN   adjudant cf. 19/06/16

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DUFEU Eugène, Marie, Joseph orthographié aussi Duffeux ou Dufeux dans le texte,  né le 11/05/1881 à Mézières-sous-Lavardin (Sarthe) - Prêtre  des Chartreux le 9 juillet 1905 – Chartreuse de St-Hugues ( Angleterre ) – Mobilisé – Sur sa demande, brancardier-aumônier au 96 e R.I. – Blessé en Champagne le 28 sept. 1915 -   Tué par un obus français  lors de l’attaque du Mort-Homme le 20/08/17 d’après le récit d’Olivié, mort officiellement le 23/08/1917- 5  citations : 1. Ordre 16 e C.A. le 30 août 1915 :  « A, le 16 août, fait preuve du plus grand courage et de mépris absolu du danger, en allant entre 13 h 15 et 14 h 30 relever les corps de quatre soldats du régiment dans un entonnoir dont une des lèvres était occupée par l’ennemi. »   2. Ordre Division le 28 oct. 1915 : «  Infirmier – brancardier ; blessé le 17 sept. 1915, au moment où il se portait au secours de blessés pour les soins de son ministère ; s’est montré particulièrement brave et insouciant du danger alors qu’il traversait un endroit battu par un feu de mitrailleuses très violent. »  3. Ordre Armée le 17 sept. 1916 : «  Brancardier - aumônier au régiment depuis dix-huit mois. A toujours donné l’exemple du plus grand courage et du plus entier dévouement. Entre le 1 er et le 8 août 1916, s’est particulièrement montré à hauteur de sa tâche de soldat en réconfortant en première ligne, sous l’action d’un bombardement continuel, les blessés et les mourants qui ne pouvaient être enlevés de jour. D’autre part, s’est prodigué d’une façon remarquable en dirigeant lui-même, la nuit, les équipes de brancardiers dans des conditions particulièrement pénibles et périlleuses, étant donné la violence des tirs de barrage et de pilonnage de l’artillerie. »   4. Ordre 96 e R.I. 30 avril 1917 : «  Dans la nuit du 29 au 30 avril 1917, a accompli une reconnaissance des plus audacieuses en avant de nos premières lignes pour aller pieusement recueillir, au risque de sa vie, les corps des soldats français qui gisaient depuis plusieurs mois à 25 mètres d’un poste allemand ».  Ernest Olivié a obtenu la même citation, pour la même action  5. Médaille Militaire posthume le 15 nov. 1920 : «  Aumônier – brancardier qui a fait toute la campagne avec le régiment. Exemple constant de sacrifice et de dévouement, n’a cessé de montrer la plus haute conception du devoir et du patriotisme. A mérité, par son admirable conduite, d’élogieuses citations. A été tué glorieusement, le 20 août 1917 , au Mort-Homme, au moment où il recherchait un refuge pour ses blessés pendant l’attaque. Croix de guerre avec palme. »       cf. 24/09/16, 15/10/16, 04/11/16, 10/11/16, 07/01/17, 08/01/17, 17/01/17, 30/01/17, 07/02/17, 10/03/17, 11/03/17, 18/03/17, 31/03/17, 07/04/17, 13/04/17, 18/04/17, 27/04/17, 30/04/17, 04/05/17, 06/05/17, 09/05/17, 18/05/17, 28/05/17, 03/06/17, 05/06/17, 08/06/17, 10/06/17, 14/06/17, 23/06/17, 22/07/17, 29/07/17, 04/08/17, 05/08/17, 20/08/17

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DYFRE  médecin-chef au 322 e  puis au 96 e R.I.  cf. 27/08/16, 29/08/16, 30/08/16

E

ENJALRAN  Urbain   né à la Fouillade (12) le 18 oct. 1885 – Prêtre professeur au Collège de Graves -  Caporal brancardier au 143 e R.I. – Démobilisé en mars 1919 - 3 citations : 1. Ordre 143 e R.I. le 22 août 1915 : « Lors de l’explosion d’une mine allemande, le 1er août 1915, au Trapèze du Mesnil, s’est distingué par son courage en travaillant sous une pluie de bombes à dégager des hommes ensevelis. »   2. Ordre Régiment 1918 : « D’une modestie égalée seulement par son courage,  modèle vivant  et continuel de sacrifice et d’abnégation, a, en particulier pendant les combats du 4 au 10 mai 1918, dirigé et assuré, en mettant lui-même la main à l’œuvre, sous des tirs de barrage d’une violence inouïe, en rase campagne, à travers d’un terrain marécageux et bouleversé par les obus, la relève extrêmement rapide de très nombreux blessés de son unité. Le 10 mai au soir, alors que son bataillon descendait des lignes, malgré sa fatigue, qui était extrême, et les observations de ses chefs, est parti comme volontaire pour compléter une équipe de brancardiers. »   3. Médaille Militaire le 17 déc. 1918 : « Modèle de dévouement et d’abnégation ; toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A donné l’exemple du devoir en toutes circonstances, assurant avec le plus grand mépris de la mort, notamment dans les combats livrés par le régiment devant Crécy-au-Mont ( août 1918 ), et pendant la poursuite des Allemands en oct.-nov. 1918, la relève totale et rapide des blessés sous le feu de l’ennemi, sauvant ainsi la vie à de nombreux soldats. Trois citations. »   cf. : lettre Poujol du 08/02/16

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ESCARGUEL  Commandant au  96 e R.I. 2 e Bataillon- Extrait de l’historique officiel du 96 e R.I. pour la date du 20/08/1917 : Malgré une violente contre-préparation par obus toxiques, le  2 e  bataillon qui est en tête, enflammé par l'exemple de son chef, le commandant Escarguel, dont la bravoure est légendaire à la division, submerge la position ennemie et s'empare du tunnel du Konprinz dont la sortie Nord s'est effondrée sous nos obus de 400. Des combats acharnés se déroulent pour la maîtrise des nombreuses sorties intermédiaires de l'immense galerie souterraine, farcie de Boches…Grâce à l'autorité et au sang-froid du commandant Escarguel la reddition de la garnison du tunnel s'effectue sans incident, livrant plus de 500 prisonniers. cf. 19/8/16, 30/8/16, 5/9/16, 13/09/16, 18/11/16, 18/04/17, 16/09/17, 28/11/17, 09/12/17, 05/01/18

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ESPINASSE                    23 e Cie          cf. 24/06/16, 11/07/16

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ESTÉVENY Jean Antoine Amédée appelé Antonin né le  16/06/1891 à  Salles-Courbatiers (12), sergent au 122 e R.I. le 02/08/1914, adjudant au 322 e R.I. (1914) – Blessé de 18 éclats d’obus à Perthes-les-Hurlus le 27 sept. 1915 - Sous-lieutenant au 142 e R.I. puis au 413 e R.I., instructeur au Camp du Larzac et autres lieux - Disparu  le  28/05/18  à Crugny ( Marne), décès fixé à cette date  - Lég. d’Honneur posthume   au J.O. du 2 mai 1923 : «  Courageux officier. Tombé glorieusement pour la France en faisant tout son devoir, le 28 mai 1918, à Crugny. Croix de guerre avec étoile d’argent. »    cf. lettre Poujol du 19/04/15, 12/09/15, 18/09/15, lettre du 28/12/15, lettres de Poujol des 8/2/16 et 23/02/16, lettre du 28/03/16, lettre Poujol du 18/04/16, lettre du 24/05/16, lettre Poujol du 15/09/16, 27/10/16, lettre Poujol du 21/11/16, lettre Privat du 24/11/16, lettre du 25/11/16, lettre de Labadie du 10/12/16, lettre Grialou du 21/12/16, lettres du 30/12/16, du 24/01/17,  du 08/03/17, du 07/04/17, du 25/04/17, lettre de Grialou du 24/11/17, lettres d’Ernest Olivié  du 12/03/16, du 03/05/17, du 16/07/17 et du 13/08/17

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ESTIVALS Pierre Henri né le 29/07/1877 à  Cassagnes (12), 2 e Cl. au 322 e R.I., décédé le   15/12/15  à Souain (Marne) , cf. 14/12/15  ( décédé officiellement le 15, mais le 14 d’après le récit d’Ernest )

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ESTIVALS Gabriel Adrien  souvent orthographié Estibal ou Estibals  né le 21 oct. 1885 à Glassac (12) – Vicaire-instituteur à Salles-Curan (12) en 1914 – Mobilisé le 4 Août 1914 au 322 e R.I. – Brancardier – Prisonnier à Lunéville le 22 Août 1914 – Évadé le 12 sept. 1914 – 122 e R.I.en oct. 1914 – Grièvement blessé aux 2 jambes à Verdun le 19 mars 1917 – Réformé le 26 août 1919 - Citation au corps d’armée le 11 avril 1917 : «  Brancardier très courageux. Grièvement blessé en assurant, sous un tir constant de mitrailleuse, le transport d’un blessé. »    cf. 17/8/16, 22/8/16, lettre de M.Belmon du 28/08/1916, lettre de Palayret du 15/11/16, lettres du curé de Glassac du 24 mars 1916 et du 10/08/1916 et du 22/10/16 et du 21/11/16, 03/12/16, 25/12/16, 26/12/16, lettre du 23/01/17, 30/01/17 ( blessure à la cuisse au Bois d’Avocourt), lettre Rosa du 01/04/17 ( ?), lettre du curé de Testet du 15/04/17, 18/04/17, lettre Estéveny du 25/04/17, lettre du curé de Glassac du 11/12/17, lettre ( ?) du 19/04/18

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F

FABRE  Émile de Salans, sergent, blessé à Froideterre près de Verdun le 3/8/1916  cf. 3/8/16

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FABRE Jean-Antoine  né le 17 novembre 1878 à Marcillac-Vallon  (Aveyron ). – Cultivateur, célibataire – Caporal au 279 e R.I. – Tué à Ville-sur-Tourbe le 6 avril 1917 – 1 citation : «  Volontaire, est resté durant trente-cinq heures dans un poste d’écoute et y a subi plusieurs violents bombardements. » ( Ordre du Bataillon du 8 oct. 1915 ) – Croix de guerre avec étoile de bronze. cf.  lettre du curé de Glassac du 22/10/16

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FERRIÉ Joseph Auguste né le 31/10/1887 à St-Côme (d’Olt), 322 e R.I. 24 e Cie , tué par un bombardement à Soupir (Aisne) le 08/05/16  cf. 08/05/16, 09/05/16

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FERRIOL François, mari de de Marie-Pauline Olivié, cousine germaine d’Ernest ; fait prisonnier en janvier 1917  cf. lettres tante Eugénie du 22/05/16 et du 08/08/16, 20/12/16, lettres Tante Eugénie du 02/01/17 et 14/01/17, lettre d’Eugénie du 04/02/17, lettre Tante Eugénie du 03/04/17, 02/07/17

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FILHOL  cf. CP d'Ernest à Grialou fin 1914

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FOLLAIN Maurice Albert né le 16 Juin 1890 à Champeaux (Manche) – Sous-lieutenant au 322 e R.I. 22 e  Cie – Tué à l’ennemi le 7 mars 1916 à la Ferme de Metz, près de Pont-Arcy (Aisne) – cf. 07/03/16 et lettre d’Ernest Olivié à Antonin Estéveny le 12/03/16

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FONTAN   Marcellin Eugène né à Sabarros ( H.P.) le 2 juin 1881 – Prêtre – Professeur au collège S-C de Tucuman ( Rép. Argentine ) – Revenu d’Argentine – Incorporé au 43 e R.I. le 5 janv. 1915 – Combattant, au front – Caporal le 12 juin 1915 – caporal-brancardier au 96 e R.I. le 24 juill. 1915 – Blessé à la Cote 116, près de Beauséjour, le 24 juill. 1915 – Retour au front le 1 er janv. 1916 – Démobilisé le 19 fév. 1919 – Décoré 9 fois : 1. Ordre de l’Armée au JO du 19 oct. 1915 : « Le 24 juill. 1915, s’est porté dans une tranchée violemment bombardée où on venait de lui signaler un tué ; a été blessé d’éclats de bombe et a eu les tympans déchirés. Ne s’est rendu au poste de refuge qu’après avoir transporté dans un abri un homme mortellement atteint près de lui. A continué plusieurs jours durant son service et n’a consenti à se laisser évacuer que vaincu par l’aggravation de son mal.  2. « Ordre 31 e D.I. le 25 sept. 1916 : « Le 9 sept. 1916, à l’explosion d’une mine allemande, s’est porté dans l’entonnoir, où il a participé à l’installation d’un petit poste. Le 11 sept., ayant appris qu’un soldat était enseveli à la suite de l’explosion d’une mine allemande, s’est précipité à son secours et a contribué à le retirer vivant. »  3. Ordre de l’Armée, 5 nov. 1916 : « Le 14 oct. 1916, a froidement exposé sa vie, dans des conditions particulièrement dangereuses, pour retirer d’un entonnoir de mine, à 30 mètres d’un poste allemand, deux de ses camarades tués par l’explosion. Courait le risque d’être asphyxié par les gaz ou tué par les sentinelles si le moindre faux mouvement avait attiré leur attention. D’une bravoure et d’un dévouement qui lui ont acquis l’admiration du régiment ; ne se met en évidence que lorsqu’il y a un danger à courir ou un camarade à sauver. »  4. Médaille Militaire le 2 août 1917 : « Excellent gradé, qui, par l’exemple journalier de son dévouement résolu et de son courage éprouvé, fait l’admiration de tous. S’est particulièrement distingué le 28 juin 1917 en traversant à trois reprises, sans souci du danger, un tir de barrage d’une extrême intensité pour porter secours à trois blessés, qu’il a successivement rapportés sur ses épaules. Déjà blessé. Trois fois cité. »  5. Ordre 16 e C.A. le 16 janv. 1918 : «  Caporal brancardier dont la bravoure est légendaire au régiment. Le 28 déc. 1917, s’est présenté comme volontaire pour accompagner un détachement chargé d’un coup de main. Garde-brèche, est resté sous un violent tir de barrage pour indiquer au détachement le chemin du retour. Est allé, une heure après l’affaire, à la recherche d’un officier et de quatre soldats momentanément arrêtés dans un trou d’obus et les a reconduits à nos lignes. Est allé chercher entre les lignes le corps d’un soldat tué le matin. »  6. Ordre brigade le 8 juin 1918 : «  Caporal-brancardier qui, une fois de plus, a montré un réel mépris du danger en parcourant les lignes pour ramener les blessés. Déjà cité cinq fois et médaillé militaire. »  7. Ordre 96 e R.I. le 21 juill. 1918 : « Caporal-brancardier remarquable de courage et d’abnégation ; a suivi comme volontaire six patrouilles ou coups de main effectués par les compagnies du bataillon. Une patrouille de la 2 e compagnie qu’il accompagnait s’étant trouvée engagée dans un combat, s’est porté au secours des blessés sous un feu violent de mitrailleuses, leur a donné les soins que nécessitait leur état et en a rapporté un grièvement blessé et atteint jusque dans nos lignes.  8. Ordre du 96 e R.I. le 8 déc. 1918 : « Caporal-brancardier d’un courage et d’une bravoure légendaires au régiment ; du 25 au 27 oct. 1918, devant Chalandry, a assuré la relève des blessés et des morts sur le champ de bataille malgré des feux violents de mitrailleuses et dans des conditions particulièrement difficiles. »  9. Chevalier Légion d’Honneur au J.O. du 30 mars 1923 : « Dix-neuf ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. »   cf. 01/09/16, 08/09/16, 03/12/16, 11/02/17, 17/11/17, 05/12/17, 29/12/17, 14/01/18

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FONTANIÉ Léon né le 22 juin 1881 à Valady (Aveyron ) – Cultivateur, célibataire – Canonnier au 214 e Rég. d’artillerie – Tué à Reims le 10 avril 1917 – 1 citation : Ordre du Régiment du 2 mai 1917 « Très bon soldat, courageux et dévoué et aimé de tous. A été tué à son poste le 10 avril 1917. – Croix de Guerre. cf.  lettre du curé de Glassac du 22/10/16

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FOURNIER         Séminariste caporal   cf. 23/05/17

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FOURNIL Louis Beau-frère d’Ernest Olivié, époux d’Eugénie Olivié, père de Denise et Anne-Marie ( la filleule d’Ernest Olivié),   cf. lettres d’Eugénie son épouse du 18/8/16, du 01/12/16, lettre de Marius du 12/12/16, lettre d’Eugénie du 26/12/16, lettres de Tante Eugénie du 02/01/17 et 14/01/17, lettre d’Eugénie du 04/02/17, lettre Louise du 01/04/17, lettre de Tante Eugénie du 03/04/17, lettres d’Eugénie du 15/04/17 et 02/05/17, 01/07/17, 02/07/17

Qui sont-ils ?   Suite de G à N.