Qui sont-ils ? ( A à C ) - Ernest Olivié - Grande Guerre 14-18

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Qui sont-ils ? ( A à C )

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Qui sont-ils ? Que sont-ils devenus ?
Les amis d’Ernest, ses « collègues » en religion, ses compagnons de souffrance ?

Tout au long de ce récit, beaucoup de noms ont été évoqués, nous aimerions pouvoir les identifier mieux.


La recherche est rendue plus difficile car les prénoms ne sont jamais mentionnés. Pour les soldats ecclésiastiques, nous avons trouvé une mine de renseignements dans le document "La Preuve du Sang", un Livre d'Or publié sur le site du Diocèse aux Armées. Amis internautes, si vous pouvez nous aider à compléter le tableau ci-après, soyez-en remerciés par avance.


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A

ALBOUY Joseph-Victor  né le 20 avril 1889  à Lorette (Loire ) - Service militaire à Marseille avec Ernest Olivié -  Abbé du diocèse de Dijon – A beaucoup correspondu avec Ernest Olivié  avant la guerre ( nous  possédons 10 lettres, dont certaines très longues, dans les archives familiales) -  Mobilisé maréchal des logis en août 1914, sous-lieutenant 56e d’artillerie en 1916, lieutenant en 1918, prêtre en 1918, 2 fois blessé ( le 15 mars 1916, en 1 ère ligne ; le 25 août 1918, à Soissons) –
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citations 1. Le 1 er avril 1916. Ordre 15 e D.I. « Gradé brave et consciencieux. Est venu comme volontaire dans l’artillerie de tranchée, s’est fait remarquer aux attaques de septembre comme maréchal des logis, chef de l’équipe des téléphonistes. Blessé sérieusement le 15 mars, en assurant parfaitement son service dans les tranchées de 1 ère ligne, sous un feu violent de l’ennemi »  2. Le 16 janv. 1917. Ordre 47 e D.I. « Excellent officier. Pendant 3 jours, a dirigé de la première ligne, sous un violent bombardement ennemi, le tir de ses canons de 58 » 3. Le 2 nov . 1917. Ordre 18 e C.A. « Officier d’un calme et d’un courage remarquables. Du 17 septembre au 28 octobre 1917, a parfaitement dirigé le tir de ses mortiers au cours de nombreux coups de mains, et a mené de front l’exécution de nombreux travaux en premières lignes et sous le feu ennemi. S’est déjà signalé aux combats de l’Aisne, donnant à tous l’exemple d’une activité infatigable et réussissant à maintenir ses pièces en action sous les bombardements les plus violents. » 4. Le 14 sept. 1918. Ordre 162 e D.I. « Officier d’un sang-froid, d’un calme et d’un courage au-dessus de tout éloge. Le 20 août 1918, s’est proposé comme volontaire et s’est porté en avant à la tête d’une équipe de six hommes, à travers un terrain soumis à un violent tir de barrage, pour retourner contre l’ennemi et diriger efficacement, jusqu’à épuisement des munitions, le tir des minenwerfer que l’infanterie venait d’enlever. » 5. Chev. Lég . Honneur le 16/06/1920. « Excellent officier. S’est signalé dans de nombreux combats par sa vaillance, son énergie et son entrain. Deux blessures, quatre citations. »    cf. 19/12/15, 21/12/15


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ALLAIS Albert, né le 3/07/1883 à Annouville. Vicaire à Creil. Agent de liaison au 96 e R.I. Démobilisé le 1 er mars 1919. Citation à l’ordre du 96 e R.I. « Soldat dont l’audace et la bravoure font l’admiration de ses camarades et de ses chefs. Pendant les journées du 30 avril au 6 mai 1918, a de nouveau fait preuve des plus belles qualités de courage, de dévouement, d’abnégation et d’esprit de sacrifice en assurant la liaison entre les sections de sa compagnie et les compagnies voisines, mission que la violence du bombardement rendait extrêmement périlleuse. » Cf lettre de Couderc du 25/05/1918

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ALEXIS David
né à Moyrazès (Aveyron) le 5 Août 1888, 2 e Classe au 322 e R.I., mort des suites de ses blessures de guerre le 25/07/1915 à l’ambulance 11-XI 16 e C.A. à St-Rémy-sur-Bussy (Marne) cf. 25/07/1915

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ANDRIEU Joseph
né à Cassagnes (12) le 17/03/1878, soldat de 1 ère classe au 16 e Bataillon territorial de Zouaves,  campagne de Salonique, mort des suites d’une maladie contractée en service le 31/10/1918,  à l’Hôpital temporaire n°6 de Salonique cf.  lettre du curé de Glassac du 11/12/17

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ANTONIN    cf. lettre de Poujol du 25/01/17


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AUBERT     122 e R.I.,  cf. 25/07/15


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AUDISIO Lucien
, né le 11 avril 1895 à St-Étienne (Loire), sergent au 96 e R.I. ( canon de 37), tué par un obus à Mort-Homme (Meuse) le 23/04/1917 cf. 23/04/17, 24/04/17


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AUDISIO, frère du précédent, présent lors de la mort de son frère, sous-lieutenant au 96 e R.I. cf. 23/04/17, 24/04/17


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AURIACH Moïse caporal brancardier au 96 e  R.I. cf.  27/09/17


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AYMÉS  
sous-lieutenant au 322 e R.I.   cf. Lettre Estéveny du 04/04/17

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AZÉMA
      trépané en juillet 1915,  cf. 25/07/15


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B


BELREDON  Pierre-Cyprien né le 20 juill. 1878 à St-Christophe-Vallon (12) – Cultivateur, célibataire – Soldat au 40 e R.I. – Tué à Souhain-Tahure ( Marne) le 13 oct. 1915. cf. lettre curé de Glassac du 22 oct. 1916

BELMON, toujours désigné comme M. Belmon de Rodez. Il s'agit très probablement de BELMON C., professeur au Grand Séminaire de Rodez, auteur du "Manuel du Séminariste Soldat". La famille possède un exemplaire de ce petit livre ( 13 cm X 8 cm X 3 cm), qui en était à sa deuxième édition en 1907.  Pendant la guerre, M. Belmon était à l'hôpital de Rodez, puis à celui de Montpellier. cf. lettre de Poujol du 12/05/1916 - Ses deux lettres à Ernest Olivié datées des 11 et 28 août 1916 - lettre du curé de Glassac du 21 nov. 1916 - lettre d'Estéveny du 25/04/1917 - lettre du curé de Glassac du 29/04/1917




BEQ Adrien  Germain Joseph  (orthographié aussi BEC ), né le 17/02/1891 à Naucelle (12 ), séminariste à Rodez, sergent au 122 e R.I. (août 1914), sous-lieutenant en avril 1918 – Intoxiqué par les gaz le 15 sept. 1918, décédé le  16/09/1918 à Betz (Oise ) Ambulance 232  Deux citations. 1. Ordre du Régiment. 30 nov. 1917. Texte manquant. 2. Ordre Division 17 déc . 1917. « Chef de section d’une bravoure et d’un sang-froid extraordinaires. Le 14 déc. 1917, a attaqué une tranchée allemande à la tête d’un groupe de volontaires et a assuré le succès complet de l’opération, grâce à son curage habituel. » 3. Médaille militaire posthume. Chevalier Légion d'Honneur (J.O. 6 nov. 1920) "Off. d'élite, d'une bravoure réputée, toujours au premier rang dans les moments difficiles. Après avoir donné, pendant toute la campagne, la valeur de son héroïsme, est mort glorieusement pour la France, le 16 septembre 1918. Croix de guerre avec palme".   cf. 04/07/15, 08/07/15, lettres Estéveny du 28/12/15 et du 28/03/16

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BERGONIER  Louis Marcelin Célestin né le 5 août 1889 à Cornus (12).  En 1912, Bergonier, soldat à Marseille, rendait visite à Olivié, lui-même soldat, qui venait d’être muté de Marseille à Nice. ). Ordonné prêtre en 1914. Mobilisé le 2/8/14 au 141 e R.I. Caporal en fév. 1915 - Caporal-fourrier en avril 1916 – Sergent-fourrier en sept. 1916 – Deux fois blessé – Démobilisé le 6/8/19 – 4 citations : 1. Ordre du 141 e R.I. le 31 déc. 1916. « Sur le front depuis le début. Une blessure. Sous-officier actif, prêtre zélé et brave. A toujours été un modèle d’initiative, de courage et de dévouement au cours des plus violents bombardements, en particulier du 10 au 20 nov. 1916 ». 2. Ordre du 141 e R.I. Le 24 avr. 1917. «  Modeste autant que brave. Le 7 avr. 1917, pendant un coup de main exécuté en avant des lignes, s’est prodigué auprès des blessés dans nos fils de fer et dans notre tranchée sous un violent tir de barrage, avec un absolu mépris du danger. Déjà cité à l’ordre. » 3. Ordre I.D.29 – Le 30 mai 1918. « Sous-officier d’un dévouement au-dessus de tout éloge, ayant la plus haute compréhension de son devoir. Est parti résolument à la contre-attaque du 12 avr. 1918 et a assuré le service de la liaison dans les journées des 12, 13, 14 et 15 avr. 1918. »

4. Ordre 141 e R.I. Le 11 oct. 1918. «  Prêtre zélé et courageux. A fait l’admiration de tous en se portant à plusieurs reprises auprès des soldats blessés, au cours des combats des 7 et 8 sept. 1918. A été blessé le 18 sept. à l’attaque d’une position ennemie fortement défendue par des mitrailleuses. » 5. Médaille militaire le 16 juin 1920.      cf.  09/03/15, peut-être l’auteur du courrier du 23/04/15, lettre Poujol du 12/05/16


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BERNARD   Jules-Henri, né à Albi le 12 avr. 1884 - Séminaire d’Albi – Prêtre dominicain – Mobilisé au 215 e R.I. le 4 août 1914 – Ambulance 4/12 au 31 mars 1915 – Brancardier – aumônier volontaire au 8 e R.C.P. le 20/09/1915 – blessé au Mort-Homme ( 11 avril 1916 ) -  Sergent  - Démobilisé mars 1919 – Citations : 1. Ordre 32 e C.A. le 14 mai 1916 : « Caporal brancardier d’un dévouement héroïque, n’a cessé de se prodiguer aux blessés, du 11 au 30 mars et du 8 au 12 avril. Le 11 avr. a sauvé 13 chasseurs blessés réfugiés dans un abri abandonné, qui a été occupé par l’ennemi quelques instants après. Ayant eu l’oreille transpercée par une balle, il ne s’est pas occupé de sa blessure ; est demeuré au poste de secours avancé, presque encerclé, et en a facilité l’évacuation. »  2.  Ordre 32 e C.A. le 23 nov. 1916 : «  Modèle d’abnégation, ranimant la confiance de tous aux moments les plus difficiles, par son calme et son énergie courageuse, revendique à chaque combat l’honneur de porter le plus près possible de la ligne de feu ses soins matériels aux blessés et le réconfort de son ministère de prêtre. S’est tout particulièrement distingué au cours des affaires de 27 oct. au 5 nov. 1916. Déjà cité à l’ordre du C.A. »   3. Ordre 42 e D.I. le 6 sept. 1917 : «  Sergent brancardier. Aumônier du bataillon. Toujours prêt aux moments difficiles pour soutenir, plus encore par son exemple que par ses paroles, le moral des chasseurs. Est pour le service de santé un auxiliaire des plus précieux. »  4. Médaille militaire au J.O. du 17 déc. 1921       cf. 11/07/15,  17/07/15, 25/11/15, 12/12/15, 21/07/16


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BERNAT Sylvain  né à  Camboulazet (12) le 9 juin 1889 - Séminariste à Rodez -  Prêtre des Missions Étrangères – Mobilisé au  122 e R.I. en août 1914 -  Caporal en 1914 – Sergent brancardier en avril 1915 - Une citation : 1. Ordre 52 e Brigade le 12 avril 1915 : «  A fait, le 16 déc., une reconnaissance au nord du canal d’Ypres ( Belgique), devant les tranchées ennemies, et en a rapporté des renseignements précieux. »     cf. 04/07/15, 25/11/15, 19/12/15

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BERTRAND   aspirant au 135°    cf. 09/07/16

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BESSETTE  122 e R.I, cf. 25/07/15


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BIBLOQUE Achille, Alphonse, François, Alexis né le 11 déc. 1893 à Humbert (Pas-de-Calais) - Sous-lieutenant au 322 e R.I. -. Tué le 13/08/16 aux combats de Bras (Meuse), Cote 321  cf. 13/8/16

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BIROT  Louis Georges- Marie   né le 7 oct. 1863 à Albi (1) – Vicaire général et archiprêtre à la cathédrale d’Albi – Dégagé de toute obligation militaire – Aumônier de complément des armées en campagne, à titre volontaire depuis le 11 mars 1889 – Au front, aumônier tit. G.B.D./31 le 2 août 1914 – Démobilisé le 5 fév. 1919 -  3 citations  1. Ordre Armée le 1er nov. 1914 «  Depuis le début de la campagne, n’a cessé de faire preuve de courage, de dévouement et d’esprit d’abnégation remarquable en remplissant sous le feu les devoirs de sa charge, en particulier le 27 sept. à Beaumont, en assistant, au milieu des obus, un général grièvement blessé. »     2.  Chevalier Légion d’Honneur le 17 fév. 1915 : «   A fait  preuve de courage, de dévouement et d’esprit d’abnégation remarquables en assistant les blessés depuis le début de la campagne, et particulièrement les 18 et 22 août, 4 et 27 septembre 1914, en allant assister, au milieu des obus, un général grièvement blessé. »  3. Ordre 31 e D.I. le 27 sept. 1917 : « Aumônier de grande autorité intellectuelle et morale : toujours au premier plan quand il s’agit d’apporter aux blessés le secours de son ministère ; n’a cessé d’être jour et nuit au poste de secours de la cote 232, en contact avec les blessés pendant l’offensive du Mort-Homme. Déjà cité à l’ordre de l’armée. »         cf. 02/03/17, 22/07/17, 24/07/17


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BLANC
dit « Blancou » de Rodez, sergent au 96 e R.I., blessé à Verdun  cf. lettre Estéveny du 07/04/17

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BONNAFÉ    cf.  09/07/16

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BONY Auguste-Cyprien né le 29 nov. 1885 à la Cantaloubie près de  St-Cyprien-sur-Dourdou (12) – Abbé professeur à Espalion –  Incorporé au 122 e R.I. en août 1914 - Caporal-infirmier  (janv. 15 ) –Tué en secourant des blessés  à Wargemoulin ( Marne ) le 15 mars 1915. 2 citations 1.  Ordre 122 e R.I. en 1915 : « S’est signalé, tant en Belgique qu’en Champagne, par son dévouement à soigner les blessés dans des postes de secours journellement bombardés.  A été mortellement frappé, le 15 mars 1915, à Wargemoulin par un éclat d’obus ».  2. Médaille militaire posthume en déc. 1920 : « Brave caporal. Mortellement blessé, le 15 mars 1915, devant St-Jean-sur-Tourbe. Croix de guerre avec étoile de bronze. »      cf. lettre du curé de Glassac du 24 mars 1916


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BOUBY Alphonse Louis né le 24 oct. 1887 à  Salles-Courbatiès (12), en classe avec Ernest Olivié au séminaire de Rodez  – professeur à l’Institut St-Joseph à Villefranche-de-Rouergue – Incorporé au 16 e R.I. le 1 er mars 1915 – 39 e R.I. – Combattant puis brancardier – Blessé devant Neuville-St-Vaast le 8 oct. 1915 – retour au front le 7 juil. 1916 – Démobilisé le 16 juil. 1919 - Décoré :   1. Ordre Brigade le 3 nov. 1916 : « Dans la nuit du 22 oct. 1916, s’est offert comme volontaire pour faire un travail urgent dans un boyau. A accompli sa tâche sous un feu de barrage ennemi des plus violents. » 2. Ordre 53 e D.I. le 26 août 1918 : « Brancardier courageux, ayant fait preuve, dans de nombreuses circonstances, du plus grand zèle ; a montré beaucoup de courage et d’abnégation au cours des combats de juin et d’août 1918, en apportant au P.S. plusieurs blessés, sous les bombardements les plus intenses. » 3. Ordre 39 e R.I. le 30 oct. 1918 : «  Brancardier d’un courage et d’un dévouement remarquables. Après l’attaque du 12 oct. 1918, s’est porté en avant de nos lignes, malgré les rafales de mitrailleuses, pour secourir des blessés tombés à une faible distance de l’ennemi. La nuit venue, s’est dépensé sans compter pour le transport des morts et des blessés. »          cf. lettre d’Ernest Olivié à Estéveny du 12/03/16, lettres d’Estéveny du 28/03/16, du 24/01/17, du 07/04/17 et du 25/04/17, 13/07/17, lettre d’Ernest Olivié à Estéveny du 16/07/17

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BOUSQUET  Joseph  Étienne Paul, né le 31/12/1887 à Auriac (Aveyron), 2 e Classe au 122 e R.I., mort le 17 mars 1915 à Beauséjour (  Marne ) : cf. 29/06/15

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BOUSQUET « d’Hymes, commune d’Auzits (12), compagnon de combat d’Ernest Olivié, mort au combat. Paroisse de Testet.» - Cinq soldats d’Auzits nommés Bousquet sont morts à la guerre,  dont 4 avant la référence. Il s’agit très probablement de :
BOUSQUET Alfred Henri,  né le 29/11/1885 à Auzits (Av.), garçon de café, célibataire -38 e R. d’Infanterie Coloniale - Mort le 19 oct. 1915 à l’ambulance 1/16 à St-Rémy-sur-Bussy (Marne) des suites de ses blessures  1 citation
: « Très remarquable de courage et de sang-froid ; a, sous un bombardement des plus violents, assuré la liaison du service téléphonique et a été blessé très grièvement en accomplissant son devoir. Très méritant. » Croix de guerre avec étoile d’argent. cf. 10/07/17


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BOUTY  co-brancardier d’Ernest Olivié cf. 10/06/17

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BOYER   co-brancardier d’Ernest Olivié cf. 10/06/17


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BRUEL  sergent au 122 e R.I., blessé le 13/05/16 sur le front de l’Aisne, cf. 13/05/16

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BRUGIDOU Cyprien né à Cransac (Aveyron) le 3 Oct. 1887 - Prêtre des Missions Étrangères – Missionnaire en Cochinchine occidentale – Mobilisé en 1914 – Caporal-Brancardier – 1 citaton :Ordre du régiment 1918   « Caporal brancardier, modèle de dévouement, s’est multiplié en toutes circonstances, tant par les soins qu’il a donnés aux blessés en première ligne, que pour assurer l’évacuation vers le poste de secours très éloigné, sous un violent bombardement d’obus toxiques et ordinaires »  cf. 09/07/17


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BRUGUIÈRE du CAYLA Pierre Alexandre Casimir Léon né à Rodez (Av.) le 30/12/1880, sous-lieutenant au 322 e R.I., mort le 09/08/1916 aux Combats de Bras (Meuse) Cote 321, inhumé à Verdun-Glorieux le 10/08/1916  - 1 citation Officier d'un cran remarquable. Le 9 août 1916, a enlevé brillamment sa section à l'assaut ; a progressé et a réussi à se maintenir sur sa nouvelle position, malgré un bombardement des plus violents et le feu meurtrier de plusieurs mitrailleuses. A été tué au moment où il organisait le terrain conquis. cf. 09/08/16


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C

de CADOUDAL  Henri Marie Alfred né le 20/08/1859, décédé le 13/03/1925, Général de brigade en 1916, commandant la 31 e Division d’Infanterie  cf. 26/8/16

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CALMET
abbé, brancardier divisionnaire cf. 07/10/15

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CAMBON de Belmont, cf. lettre Estéveny du 30/12/16

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CARDAILLAC Pierre né à Goutrens (12) le 6 février 1875 – Cultivateur, marié, sans enfants – Soldat à la 16e section d’infirmiers militaires – Mort à l’hôpital de Carcassonne le 14 sept. 1916  cf.  lettre du curé de Glassac du 22/10/16

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CARRÉ    
colonel au 96 e R.I. cf. 26/06/17

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CASTAGNÉ Gabriel Germain ( CASTANIÉ sur le livret militaire  ), né le  30/12/1893 à Najac (12) - Séminariste,  ami d’Ernest, clerc tonsuré -  Caporal au 122 e R.I. le 2 août 1914 – Au front - Adjudant au 122 e R.I., 2 e Bataillon - Décédé  le 10/06/15 à Beauséjour ou le 11/06/15 à Somme-Tourbe des suites de ses blessures de guerre,  enterré à Somme-Tourbe – 5 citations. 1. Ordre 16 e C.A. le 27 mars 1915 : «  Belle attitude  au feu depuis le début de la campagne. A toujours fait preuve de sang-froid et d’énergie. A exécuté de nombreuses reconnaissances, notamment dans les nuits des 14, 15 et 16 mars, à la cote 196, à la suite desquelles il a rapporté d’utiles renseignements. »  2. Ordre 16 e C.A. le 23 mai 1915 : « Le 14 mai, vers 15 h 45, alors qu’une mine allemande explosait en bouleversant les tranchées à l’ouest de la cote 196, sur 30 mètres, en ensevelissant une vingtaine d’hommes, a par son sang-froid su faire exécuter les ordres donnés et par son attitude énergique, contribué à enrayer une attaque ennemie qui tentait de progresser en dehors des têtes de sape allemandes. »  3. Ordre 16 e C.A. Juin 1915 : « Le 10 juin 1915, au fortin de Beauséjour, alors qu’il semblait qu’à la faveur d’un violent orage les Allemands allaient déclencher une attaque, est sorti au-dessus de la tranchée, sous un feu intense, pour se rendre compte de la situation. Frappé d’une balle à la tête, est mort peu après. Avait fait constamment  preuve des plus magnifiques qualités d’abnégation, d’énergie et de bravoure. Cité une première fois à l’ordre de l’armée, une deuxième fois à l’ordre du corps d’armée, pour avoir mené à bien des missions périlleuses qu’il s’était offert à remplir. »  4. Distinguished Conduct Medal le 7 oct. 1918  5. Médaille militaire posthume au J.O. du 4 nov. 1920.   cf. CP d’Olivié à Grialou fin 1914, 21/05/15, 15/06/15, 16/06/15


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CAUBEL Alphonse né le 3 février 1886 à Millau (12), vicaire à St-Léons ( 12) en 1914 - mobilisé le 2 août 1914 -  Prêtre brancardier au 122 e R.I. dès août 1914 - 115 e R.I. en janv. 1917 - 174 e R.I. en avril 1917 - sergent - une blessure (1918 ) A pris part aux actions suivantes : 1914 : Lorraine, Belgique – 1915 : Champagne, Beauséjour, Mesnil-les-Hurlus, Suippes  – 1916 : Verdun – 1917 : la Malmaison – 1918 : Château-Thierry - 2 citations  1. « Ordre 31 e D.I. le 4 mai 1915 : « A fait preuve de dévouement pendant tout le temps des opérations d’assainissement du champ de bataille. »  2. Ordre 174 e R.I. le 5 août 1918 : « Très bon sous-officier, très aimé de ses hommes, montrant constamment l’exemple. A entraîné sa demi-section à l’assaut d’un bois fortement organisé. A été blessé grièvement le lendemain, à son poste de combat. »                         cf. 03/06/15, 08/08/16


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CAVALIER  Charles Henri Eugène, né le 12/10/1889 à Millau, diacre, camarade de classe d’Ernest Olivié au séminaire de Rodez, caporal au 81 e R.I., tué le 22 août 1914 à Bouviller ( Meurthe-et-Moselle) cf. lettre Poujol du 19/04/15, 29/06/15

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CAYLA   Pierre Jean Alexandre
né le 10 oct. 1889 à Curières (12) - Ordonné prêtre à Rodez le 29 juin 1914 Mobilisé au 139 e R.I. le 2  août 1914 – Blessé en Alsace en 1914 ( Dans son courrier en référence, Léon Poujol a dû le considérer disparu ) – Sergent fourrier au 409 e R.I. – Tué le 11 mai 1917 à Cauroy ( Marne ) – Médaille militaire posthume le 28 sept. 1917 :
«  Sergent fourrier et agent de liaison remarquable de bravoure et de dévouement. A été tué, le 11 mai 1917, alors qu’il assurait la liaison entre sa compagnie et le chef de bataillon. Croix de guerre avec étoile de bronze. »   cf. lettre Poujol du 19/04/15


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CAYSSIALS Joseph Antoine né le 24/10/1891 à Gramont (12), séminariste, Sergent au 6 e Bataillon des Chasseurs à Pied, décédé le 15/06/15 à Braunkopf  (Alsace)  cf. 09/07/15

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CHABOT lieutenant blessé  à Froideterre près de Verdun le 03/08/1916, « probablement fait prisonnier »  cf. 03/08/16     

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CHAZAL Maxime Jean-Baptiste
né le 12 août 1894 à Beauregard-Vendon (Puy-de-D.) -  Aspirant en 1914 – Mobilisé au 121 e R.I. le 5 sept. 1914 – Au front au 122 e R.I. le 9 fév. 1915 – Caporal le 4 juill. 1915 – Sergent le 19 juill. 1915 – sergent-fourrier le 10 janv. 1916 – Aspirant 122 e R.I. en juin 1918 – Sous-lieut. – Démobilisé en 1919 – Missionnaire au Togo français - 3 citations
: 1. Ordre 31 e D.I. le 22 août 1916 «  A montré, pendant toute la période critique du combat du 2 au 7 août 1918 les plus belles qualités de sang-froid et de courage ; s’est efforcé à tout moment de remonter le moral de ses hommes ; a assuré avec une régularité parfaite le ravitaillement de sa compagnie. » 2. Ordre  16 e C.A. le 22 août 1918 : «  Le 14 août 1918, a fait  partie d’une audacieuse embuscade de nuit à 1500 mètres dans les lignes  allemandes, au-delà d’une rivière, et prit part à la même opération renouvelée le 17 août. A montré de belles qualités de courage et de sang-froid en sautant le premier sur l’un des deux Allemands qui furent faits prisonniers. »   3. Ordre Armée 21 sept. 1918 : «  Excellent chef de section, donne en toutes circonstances pleine et entière satisfaction. À l’attaque du 14 sept. 1918, a brillamment entraîné sa section à l’assaut des positions ennemies, capturant, au cours de progression, 20 prisonniers et 3 mitrailleuses. A su maintenir par la suite très élevé le moral de tous ses hommes. »   cf. 09/07/15



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CHAUVET  Théodore  né le 16 janv. 1886 à Fournels (48) - vicaire à Ispagnac (48) -  Mobilisé G.B.D./31 le 2 août 1914 -  Sur sa demande, 56 e R.A.C. le 31/12/1916 - Au Mort-Homme en 1917 – Aspirant 116 e R.I. le 15/06/1918 – Sous-lieutenant – Démobilisé le 20 mars 1919 – Une citation Ordre 31 e D.I. le 20 nov. 1918 : « Au front depuis le début de la campagne, comme brancardier, puis comme aspirant, n’a cessé d’être pour tous un exemple de dévouement et de bravoure. S’est particulièrement distingué au cours des fréquents bombardements de sa batterie, pendant la période sept.-oct. 1918. » cf. 09/06/17, 28/06/17



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CHOLET « aumônier » -  peut-être est-ce le nouvel aumônier Chocqueel qui vient d’arriver au 122 e R.I. ,  cf. 10/11/15


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CHOCQUEEL Charles-Marie Camille né le 31 août 1875 à Bergues (Nord) - Missionnaire en Chine (1914) – En France (janv. 1915) – aumônier G.B.D./31 (août 1915) – Détaché au 122 e R.I. en oct. 1915 -  Démobilisé le 29 janv. 1919 – Curé de Blanc-Mesnil –
4 citations 1. Ordre 122 e R.I. le 6 fév. 1916 : « Missionnaire en Chine depuis quinze ans, a regagné la France au début des hostilités. Aumônier au G.B.D./31, détaché au 122 e R.I. depuis oct. 1915, a conquis l’affection et le respect de tous par ses hautes qualités morales et son dévouement inlassable. A montré un complet mépris du danger et de la fatigue en parcourant sans cesse la première ligne et en se rendant à l’appel des blessés dans les conditions les plus pénibles et les plus périlleuses, notamment pendant les bombardements des 10, 11 et 12 déc. 1915. »  2.  Ordre Armée le 18 sept. 1916 : «  N’a cessé, pendant toutes les nuits du 3 au 10 août, de rechercher les blessés sur le champ de bataille, malgré le violent bombardement ; a secondé les brancardiers en transportant lui-même les blessés au poste de secours, les réconfortant et aidant à les panser. A fait l’admiration de tous par son endurance et son mépris absolu du danger. » 3. Ordre 132 e D.I. le 5 avril 1917 : « Pendant toute la nuit du 28 au 29 mars 1917, au cours d’une affaire très chaude, a parcouru le champ de bataille en avant de nos tranchées de première ligne, malgré les tirs de barrage et le feu presque incessant des mitrailleuses, et a ramené lui-même de nombreux blessés au poste de secours. »  4. Chevalier Légion d’Honneur le 20 sept. 1917 : «  Prêtre admirable de vaillance et de dévouement. Pendant l’attaque du 20 août 1917, a montré le plus profond mépris du danger et le plus grand esprit de sacrifice, accompagnant les vagues d’assaut pour donner aux blessés les secours de son ministère. Depuis le jour de l’attaque, malgré les tirs incessants de l’artillerie ennemie, a visité quotidiennement les postes de secours et parcouru les premières lignes, forçant par sa belle attitude et son dévouement inlassable, l’admiration et le respect de tous ceux qui l’ont vu à l’œuvre. Trois fois cité à l’ordre. »     cf. 18/02/16, 19/02/16, 04/03/16, 30/04/16, 17/06/16, 18/06/16, 30/08/16, 13/11/16, 28/12/16, 20/01/17, 18/04/17, 10/01/18


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COGOLUÈGNES Aimé Jules Urbain
, né le 3 juin 1892 à St-Bonnet-d’Auroux (ou de Montauroux) en Lozère – Sergent au 23 e R.I. – tué à l’ennemi le 15/07/1915 à la Fontenelle (Vosges) – Frère de Jean Antoine, le soldat suivant – cf. 28/07/15 et 30/07/15


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COGOLUÈGNES Jean Antoine
, né le 26 sept. 1887 à Cassaules (Gard) – Adjudant au 122 e R.I. puis au 96 e R.I. – Disparu le 4 août 1916 à Thiaumont (Meuse) – Frère de Aimé Jules, le soldat précédent – cf. 28/07/15 et 30/07/15


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COUDERC Albert Baptiste, né le 30 mars 1881 à Auzits (12) - Vicaire au Sacré-Cœur, dans le quartier du Faubourg, à Rodez (1914) - Mobilisé en août 1914 - Sur sa demande,  brancardier-aumônier  au 96 e R.I. 3 e Bataillon (avril 1916) - Blessé à 2 reprises à Locre le 1 er mai 1918 ( il était présent et il fut blessé lors de la mort d’Ernest Olivié ) - Intoxiqué à Chalandry le 26 oct. 1918 - Démobilisé en mars 1919 - Décédé à Orsay (Essonne) le 16 Oct. 1970 - 8 citations : 1. Ordre 31e D.I. le 30 août 1916 : « Sur le front depuis le début de la campagne. N’a cessé de se dévouer dans la relève des blessés, particulièrement dans les journées des 3, 4 et 5 août 1916, où il a ramassé les blessés sous un bombardement d’artillerie des plus violents. A ainsi fait preuve de courage, de sang-froid et de plus grand mépris de la mort. »   2.  Ordre 16 e C.A. du 19 oct. 1916 : «  Déjà cité à l’ordre de la division, a donné de nouvelles preuves de son courage et de son dévouement, le 10 oct. 1916, après l’explosion d’une bombe ennemie, en travaillant pendant huit heures consécutives, creusant une sape de ses propres mains sous les mitrailleuses allemandes, pour dégager des camarades ensevelis dans un entonnoir. Est parvenu à dégager deux hommes vivants. »   3. Ordre 96 e R.I. le 18 oct. 1917 : «  S’est toujours fait remarquer par son dévouement et son mépris du danger. A fait preuve, une fois de plus, de ces belles qualités pendant les journées des 20 et 21 août 1917, allant au fort des combats réconforter et panser les blessés du régiment. »  4. Ordre I.D. le 28 déc. 1917 : «  Toujours volontaire pour les missions périlleuses. Le 28 déc. 1917, a accompagné comme volontaire le détachement chargé d’exécuter un coup de main et a guidé, au retour, certains groupes vers les brèches de rentrée. »  5. Ordre 16 e C.A. le 28 mai 1918 : «  Excellent brancardier : n’a jamais hésité à se prodiguer au péril de sa vie, dans des circonstances les plus critiques. Le 1 er mai 1918, blessé une première fois tandis qu’il  pansait des blessés sur le champ de bataille, n’a consenti à se laisser évacuer que lorsqu’une deuxième blessure plus grave l’a empêché de continuer son œuvre humanitaire. »   6. Ordre 96 e R.I. le 8 déc. 1918 : «  Homme de devoir, montant toujours aux premières lignes pendant les attaques. Le 15 oct. 1918, à Chéry-les-Pouilly, n’a cessé de courir d’un blessé à l’autre, leur prodiguant ses soins et ses encouragements. A suivi l’attaque du commencement à la fin. »      7. Ordre Armée, J.O. du 11 déc. 1919 : Même texte que ci-dessus, plus : « Intoxiqué gravement le 25 oct. 1918, à Chalandry, en relevant les blessés dans une zone ypérisée. »  8. Médaille Militaire au J.O. du 1 er janv. 1921.       cf. 03/06/15, lettre du curé de Glassac du 24/03/16, 01/09/16, 03/09/16, 10/10/16, 02/02/17, 12/09/17, 13/09/17, 02/11/17, 29/11/17, 09/12/17, 17/12/17, 29/12/17, biographie d’Ernest Olivié par Louis Chavanet, lettre de mai 1918 contant la mort d'Ernest Olivié.

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COUDERC Auguste  cf. lettre du curé de Glassac du 21/11/16

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COUDOUGNAN caporal infirmier, violoniste   cf. 15/07/17

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CRISTOFARI Antoine né le 3 Janv.1874 à Castella-di-Rostino (Corse), commandant, chef de bataillon au 122 e R.I. , mort à la Cote 196 à Beauséjour (Marne), tué à l’ennemi le 14 mars 1915 cf 21/05/15

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CROS Léo, Jules, Joseph
 né le  22 mars 1889 à  Millau (Aveyron) - Ordonné prêtre le 05/07/1914 –Mobilisé sous-lieutenant au 122 e R.I. le 2 août 1914 -  Lieutenant au  407 e  R.I., commandant la 5 e Cie – Deux fois blessé - Capitaine la veille de sa mort - Tué par un obus le 22/10/1916  à  Vaux Chapitre devant Verdun – Citations :
1. Ordre 15 e C.A., 18 janv.1917 «  Officier d’élite, commandant de compagnie de premier ordre. A donné l’exemple d’un grand courage et de beaucoup de sang-froid en maintes circonstances. A maintenu dans la tranchée, soumise à un très violent bombardement, les hommes de sa compagnie en oct. 1916 devant Verdun, et fut glorieusement tué en accomplissant son devoir de chef. » 2. Chev. Légion d’Honneur au J.O. du 6 nov. 1920.   cf. 17/06/15, 11/07/15, 03/08/15, 04/08/15, 29/08/15, 04/09/15, 11/09/15,12/09/15, 19/09/15,  lettre Estéveny du 12/07/16, lettre de Grialou du 12/11/16 racontant sa mort.

CURE Edmond Louis Joseph  né à Millau (Aveyron) le 12 juin 1880 - curé de Combes (Bassin Houiller de l’Aveyron) – Mobilisé S.A XVIe Sect. I.M. le 2 août 1914 – Sur sa demande, Train Sanitaire B n°2 – Hôpital St-Acheul (contagieux) à Amiens – Sur sa demande, brancardier-aumônier au 355 e R.I. (juin 1915) – 2 e Classe – Tué par un éclat d’obus au cœur, en Champagne, le 26 sept. 1915 – Inhumé dans le « ravin de Ratisbonne » à Souain. 2 citations : 1. Ordre Brigade n° 64 du 4 juil. 1916 : « Venu au front sur sa demande, comme prêtre brancardier. Bel exemple de dévouement et de bravoure. A été tué aux attaques de Champagne, en suivant son unité à l’assaut des positions ennemies. » 2. Médaille Militaire posthume, 20 oct. 1919 « A toujours servi en brave et excellent soldat, donnant en toutes circonstances la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 26 août 1915, à la Ferme de Navarin (Champagne), en se portant vaillamment à l’assaut. Croix de guerre avec étoile d’argent. » cf. 14/10/15




Qui sont-ils ? Suite de D à F.

 
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