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Lundi 1er septembre 2003 :
Las Illas (550 m) à Col du Perthus (280 m) à
Auberge du Col de l'Ouillat (936 m)
Synthèse de l'étape.
Avant-dernière étape, dont la relative monotonie est tempérée par le passage au col du Perthus où, à défaut de faire des achats, on peut prendre une leçon d'histoire. Etape sérieuse malgré tout, avec un dénivelé positif de 1000 mètres.
Récit détaillé.
Orage et pluie ont marqué la nuit. À 6h30, l'hôtel est silencieux et désert, mais les petits déjeuners sont prêts.
Las Illas, vue depuis Super-Las-Illas.
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Cette avant-dernière étape débute par quelques kilomètres de goudron, en direction de Super-Las-Illas, un quartier nouveau dont les belles maisons sont cachées sous les feuillages. Leurs habitants, qui ont choisi la solitude et l'éloignement, ne craignent probablement pas les longs trajets périlleux en voiture.
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Ensuite, pendant 3 heures, pistes et chemins de terre vont se succéder jusqu'au col du Perthus. Légère monotonie du parcours, qui se déroule toujours en forêt. Les sangliers, qui ont foui le sol, ont laissé de nombreuses traces en bordure de chemin.
La végétation devient méditerranéenne : chênes-verts, mais aussi chênes-lièges, dont les troncs écorchés font apparaître d'impressionnantes cicatrices rougeâtres.
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Col du Perthus, site archéologique de Panissars. Ancien Summum Pyrenaeum, qui fut dans l'antiquité la voie principale de franchissement des Pyrénées.
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Ici même se faisait la jonction entre la via Domitia, côté français, et la via Augusta, qui partait sur Cadix, en Espagne. On voit encore les profonds sillons que les charrois ont creusés dans le rocher.
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Avant d'entrer dans le village du Perthus, la piste contourne le fort de Bellegarde, qui aurait sans doute mérité une visite. Mais les deux hommes ne veulent pas trop disperser leur énergie.
Changement radical d'ambiance sur la route internationale. Des cohortes d'automobilistes, français pour la plupart, viennent faire des achats dans la partie espagnole du village. Quelle cohue !
Vers 11 heures, c'est le rendez-vous, comme prévu, avec Monique. Pause café en terrasse.
De l'autre côté de l'autoroute, une petite route monte au col de l'Ouillat, via le hameau de St-Martin de l'Albère.
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Viaduc autoroutier, et fort de Bellegarde.
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Dédaignant la voiture et respectueux des principes, Philippe et Yves s'attaquent hardiment aux 12 derniers kilomètres, et aux 650 mètres de dénivelé restants.
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Vers le milieu de l'après-midi, sous un ciel couvert et un air frisquet, les deux marcheurs atteignent le col de l'Ouillat, et le gîte d'étape "Le Chalet de l'Albère". L'accueil y est excellent, la chère aussi.
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La pluie qui arrive en fin de journée ne parvient pas à altérer l'optimisme des deux gaillards qui sentent bien que leur projet est à la veille de réussir.
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Copyright | |
Réalisation du site : Yves FOULQUIER.
Textes du récit :Yves FOULQUIER et Philippe POUSSOU.
Poèmes : Philippe POUSSOU.
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