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Samedi 25 août 2001 : Refuge d'Arlet
à Col du Somport
Synthèse de la journée.
Soleil radieux. Un panorama époustouflant quand on débouche au Col de Lapachoua. Et beaucoup de rencontres sympathiques tout au long du parcours. Ravitaillement au Col du Somport, où nous trouvons à loger dans un gîte espagnol.
Récit de l'étape.
Pas de tente à démonter ce matin. À 7h30, nous sommes les premiers à quitter le refuge. Au bout de 20 mn, nous prenons le temps de regarder derrière nous. Blotti sous le Pic d'Aillary toujours aussi coloré de rouge, le refuge reçoit les premiers rayons de soleil.
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Cabane de Gourgue Sec, son étang et le troupeau de moutons dans son enclos.
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Le sentier qui rejoint les différents cols que nous traversons a une pente très faible. Nous restons autour de 1900 mètres d'altitude, dominant au passage les bergeries et leurs troupeaux.
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Au Col de Lapachoua, vue panoramique sur le Cirque d'Espélunguère, avec le Pic de Gabetaille (2250m) à droite. Les couleurs sont très différenciées : devant nous, les montagnes sont blanches, à droite, elles sont rouges. Nous allons descendre de 500 m, en passant sur la droite à la Cabane Grosse, en prolongeant jusqu'au Pla d'Espélunguère au centre de la photo. Ensuite, nous traverserons la forêt vers la gauche, en direction de la route RN134.
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À la Cabane Grosse, les brebis sont dans leur enclos, car c'est l'heure de la traite.
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Une jeune femme, assise et occupée à traire, accepte que nous la prenions en photo et elle répond aimablement à nos questions de curieux.
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À la bergerie, nous profitons de l'eau de source qui coule en abondance au robinet extérieur. Plus bas, nous avons une autre conversation avec une femme affable, au joli accent béarnais. Elle est à la recherche de son chien qui se cache, refusant de remplir son devoir de berger !
Dans la forêt de hêtres qui fait suite au Pla d'Espélunguère, nous parlons cette fois avec une famille de randonneurs. Et toujours une certaine curiosité de nos interlocuteurs à propos de notre itinéraire.
À la Cabane d'Escuret nous trouvons de nouveau de l'eau. Le propriétaire de la bergerie n'est pas avare de paroles, lui non plus.
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L'agréable sentier, qui descend en lacets au parking de Sansanet, fait penser à ceux du Pays basque. De nombreux randonneurs utilisent ce chemin pour atteindre le lac d'Estaëns en Espagne. Nous décidons de déjeuner en forêt pour éviter la cohabitation avec les voitures.
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Alors que l'eau chauffe pour le café, un couple, qui revient du lac espagnol, s'arrête pour nous parler. Lui a 80 ans, elle 73 et ils semblent en pleine forme. L'homme nous dit qu'il a sauté en parachute pour le cinquantième anniversaire de la Libération, en souvenir de ses anciens exploits de guerre.
Près du parking de Sansanet (1320 m ), passe la nationale 134, que nous remontons sur 1500 mètres. Puis, pour éviter le goudron, nous poursuivons sur l'ancien chemin de Saint-Jacques de Compostelle, en contrebas de la route. La chaleur rend assez pénible cette dernière heure de marche, surtout qu'il y a plusieurs zones marécageuses à traverser. Seuls les passages à l'ombre sont appréciés. Enfin, une ultime portion de bitume pour atteindre le Col du Somport (1632 m ), vers 15 h 30.
Ancienne douane au Col du Somport. Au fond, la venta auberge qui va nous héberger.
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Côté français tout est fermé. Personne ne répond au téléphone indiqué sur le guide. Le gîte français est situé bien en dessous du col. Nous avons dû passer devant sans le voir.
Nous nous renseignons auprès des douaniers : seule la venta, côté espagnol, peut résoudre notre problème. Il y a un bar, un magasin pour acheter quelques nourritures et un lieu pour dormir.
Chambrette à deux lits, salle d'eau avec douche chaude et une salle de repos avec télé. Ce sera parfait pour nous. Que demander de plus ?
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Réalisation du site : Yves FOULQUIER.
Textes du récit :Yves FOULQUIER et Philippe POUSSOU.
Poèmes : Philippe POUSSOU.
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