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Récit d'une traversée des Pyrénées
via la
Haute Randonnée Pyrénéenne (HRP)
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Mercredi 3 juillet 2002 :
Port de Vénasque (2444 m) à Hospice de France (1370 m)

 

Synthèse de l'étape.

Bel itinéraire, offrant un panorama superbe sur la Maladeta et l'Anéto. Mais … on n'est plus sur la HRP, et l'on n'avance plus vers l'est.

Dénivelé positif : 495 m. Dénivelé négatif : 1075 m.

Récit de la journée.

Une belle journée s'annonce, malgré les petits nuages épars qui vous enveloppent soudain, mais pas bien longtemps à chaque fois.

L'ancien chemin muletier est agréable à suivre. Dans les zones herbeuses, on le devine à peine (mais il y a un balisage). Dans la face rocheuse de la Pena Blanca, l'entaille faite par l'Homme reste indélébile.

Les deux montagnards ne manquent pas d'admirer le vaste panorama qui s'offre à leurs yeux : Massif de la Maladeta, Pic d'Anéto et son glacier, Pic de Mulheres. Leurs pensées se tournent à la fois vers le passé et l'avenir :

  • vers le passé, le souvenir d'ascensions autour du Refuge de la Rencluse ;
  • vers l'avenir, ils imaginent bien sûr la suite du parcours de la HRP : le Plan des Aiguallut avec ce gouffre célèbre que les Français appellent le "Trou du Toro", la Vallée d'Escaleta dominée par le Pic de Mulheres, qui devrait être le point culminant de toute la HRP.

  • Ü Le Trou du Toro = la masse sombre dans la vallée.

    Crête des Portillons et Maladéta. Anéto et son glacier à l'arrière plan.

    Retour en France, au Port de Vénasque (2444 m). La brèche a été naguère taillée de main d'homme.
    Côté français, les trois lacs appelés "Boums du Port" sont toujours un ravissement pour l'œil.
    Le tout petit Refuge de Vénasque se cache sur les rives du lac médian. Les deux promeneurs tiennent à y faire un arrêt de sympathie et de saine curiosité. L'accueil y est impeccable, mais les moyens paraissent des plus modestes quand on ose la comparaison avec le refuge d'Estos, par exemple.
    Du sommet des barres rocheuses, situées juste au-dessous du refuge, la vue s'étend sur l'ensemble du sentier, jusqu'aux bâtiments de l'Hospice de France.
    Descente sans histoire le long du torrent issu des trois lacs.
    Vers midi, ce sont deux gaillards en pleine forme qui arrivent devant les bâtiments décrépis de l'Hospice de France. En lisant une pancarte promettant de prochains travaux de restauration, ils espèrent qu'un jour …

    Parvenus à destination bien plus tôt que prévu, ils n'ont plus qu'à se mettre à table, à l'ombre sur le parking. Ils étaient partis pour 9 jours et ce n'est pas la nourriture qui manque !

    Ayant oublié toutes les douleurs récentes, ils savent déjà que c'est d'ici qu'ils entameront la suite de la HRP, dès la fin du mois prochain.
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    Copyright
    Réalisation du site : Yves FOULQUIER.
    Textes du récit :Yves FOULQUIER et Philippe POUSSOU.
    Poèmes : Philippe POUSSOU.