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Lundi 18 juin 2001 : Les Aldudes à
Puerto de Ibañeta
Une page internet sur la vallée des Aldudes.
À l'heure habituelle du lever, 6h, il pleut. Nous prolongeons un peu notre repos, puis déjeunons à l'abri dans la grange.
Nous prenons des photos en compagnie de Ferdinand, nous inscrivons ses coordonnées et nous ne manquons pas de le remercier pour sa gentillesse.
Avec plus d'une heure de retard sur l'horaire théorique, nous partons à la recherche de commerces d'alimentation. Mais le lundi, tout est fermé ici ! Et Yves est toujours en quête de pain !
Sur la place de l'église, nous attendons assez longtemps que passe la voiture de la boulangère. Nous en profitons pour discuter avec quelques personnes bien sympathiques.
Pour quitter les Aldudes par la H.R.P, il faut emprunter un escalier bien caché entre des maisons. Une voiture en stationnement nous a fait manquer le passage. Non contents du retard appréciable accumulé ce matin, nous nous offrons un aller-retour dans la rue principale de la petite agglomération.
Ayant enfin trouvé la bonne voie, nous nous élevons lentement par un sentier taillé dans le roc et dominant les toits du village. Ensuite, une piste permet d'accéder aux palombières. De crête en crête, d'un col à l'autre, nous suivons le cheminement bien tracé pour les 4x4.
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Sentier de crête du col Lepeder. Au fond le col de Berdaritz par où nous sommes arrivés la veille pour descendre aux Aldudes.
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| Déjeuner au col de Mizpira, face à la vallée des Aldudes.
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Au col de Méharroztégué (738 m ) la piste laisse la place à un chemin herbeux.
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Ensuite, une route goudronnée suit les crêtes jusqu'aux cols Teilary (932 m) et d'Hauzay (965 m)...
... où des points d'eau aménagés permettent de remplir les gourdes.
À la Redoute de Lindux le manuel indique qu'il faut suivre les barbelés jusqu'au col du même nom. Nous ne prenons pas les bons fils de fer et nous voilà plein sud à la recherche du col de Roncevaux alors qu'il se trouve à l'est-sud-est.
| Une descente dans une forêt, ... un tour pour rien sur un plateau d'herbage et il faut accepter l'évidence qu'une fois de plus il y a une erreur de parcours. Le col n'est pas là mais le paysage ne manque pas d'attrait. Nouvelle erreur ! Et de trois !
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Mais ce sera la dernière erreur de parcours. Notons bien qu'à chaque fois Philippe s'est dispensé d'accuser Yves. Celui-ci renonce à assumer seul la charge de l'orientation, ce qui sera une bonne chose, car chaque fois qu'il y aura désaccord sur la voie à suivre, il y aura un débat d'où sortira toujours la bonne solution.
Nous revenons sur nos pas pour enfin trouver la grille frontalière et la piste aménagée qui nous descend jusqu'au col de Roncevaux, ou plutôt Puerto de Ibañeta (1057 m).
Nous n'y parvenons que vers 19 h. Pas de boutique car nous sommes loin de la frontière, pas d'habitation, une simple chapelle à la porte close dans un joli courant d'air, ce qui nous oblige à installer nos tentes plus bas vers Roncesvalles, sur un petit sentier envahi par les herbes.
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